Nouvelle Génération de Jeunes Entrepreneurs
Le développement de l’entrepreneuriat est devenu une priorité pour la plupart des économies du monde. Reconnus comme étant les principaux créateurs d’emplois et de richesse, les entrepreneurs amènent le développement économique endogène, c’est-à-dire celui qui est réalisé par les gens du milieu. Les entrepreneurs prennent des initiatives pour développer des projets et surtout pour créer des entreprises qui favorisent le dynamisme économique et social de la société. Un entrepreneur est défini ici comme une personne détenant ou reprenant une ou plusieurs entreprises, seul ou avec des associés, et ayant au moins un employé sous sa gouverne. Il peut s’agir d’une coopérative, d’un organisme à but non lucratif ou d’une entreprise incorporée (société anonyme).
Il est reconnu que certaines caractéristiques sont associées aux entrepreneurs : un tempérament de leader, le goût du risque, une grande capacité de travail, l’habileté à prévoir et à résoudre des problèmes, une bonne confiance en soi, l’habileté à communiquer facilement, une bonne capacité d’adaptation. Toutefois, l’entrepreneuriat n’est pas une compétence innée ; il se développe d’abord par l’éducation familiale et, par la suite, dans les différents milieux où une personne évolue…
Face au douloureux et complexe problème du chômage des jeunes dans le royaume, l’entreprenariat semble représenter la solution la plus directe et la plus durable. En ce début de décennie 2020, suite aux nombreux appels du souverain, l’heure est à l’action, pour l’élaboration d’un nouveau modèle de développement économique et social, qui met la jeunesse au cœur de ses orientations stratégiques. Revue de détail des quatre clés pour la réussite du plan Royal.
Doté d’une enveloppe globale de 8 milliards de dhs (dont 6 cofinancés par l’Etat et le secteur bancaire, et 2 mis à disposition, sans intérêt par le Fond Hassan II), le « Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat », lancé le 29 janvier dernier sonne comme une mesure d’urgence pour donner de nouvelles perspectives d’avenir à la jeunesse.
Réduire les inégalités sociales, favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole, promouvoir l’emploi, accompagner l’entreprenariat individuel et de la petite et moyenne entreprise sont autant de voies pour créer de la valeur, individuelle et collective, et par ce biais, élever le revenu national. Pour y parvenir le Maroc, mise sur un plan intégré d’accompagnement, basé sur des crédits à taux de crédits particulièrement bas. Plafonnés à 1,75% pour les bénéficiaires en zone rurale, et à 2% en milieu urbain, c’est une première dans le pays où le chômage touche plus de 26% chez les jeunes de 15-36 ans, et ce malgré les nombreuses tentatives publiques passées.
Description
Accompagner les jeunes promoteurs pour éviter de reproduire les erreurs du passé
Nombreuses et variées, les solutions proposés par le pays depuis le début des années 90 pour lancer l’entreprenariat chez les jeunes, ont toujours achoppé sur trois insuffisances au moins : la non pertinence des projets ou la non préparation suffisante des créateurs entrepreneurs ; la lourdeur des procédures ; et l’insuffisance des financements. Un trio d’insuffisances cité à dessein par ordre d’importance.
Le postulat de base est pourtant simple. La priorité en matière d’entreprenariat réside dans la motivation, la préparation et la personnalité du créateur. Des aspects, étroitement liés à la qualité et faisabilité du projet.